Créer une entreprise sur le sol américain n’est pas quelque chose qui se fait en claquant des doigts et voici quelques informations à connaître si vous avez envie de vous lancer.

Pour beaucoup, le rêve américain rime avec investissement et création de société. Toutefois, il est important de bien connaître ce secteur avant de se lancer afin de ne pas commettre d’impair et de se retrouver dans une situation difficile. Créer une entreprise sur le sol américain n’est pas quelque chose qui se fait en claquant des doigts et voici quelques informations à connaître si vous avez envie de vous lancer.
1 – Les sociétés sont régies au niveau des États et non du pays

La première de choses à savoir est qu’une entreprise est définie juridiquement par l’État dans laquelle elle se trouve. Si vous avez un projet de création d’entreprise, vous devez donc vous tourner vers la législation de l’État que vous convoitez. Par exemple, si vous créez votre entreprise en Californie, vous allez devoir par la suite l’enregistrer dans les autres États que vous avez prisés pour le développement de vos différentes activités. De la même façon, le nom de votre entreprise ne sera initialement protégé que dans un seul État, celui que vous avez choisi pour son enregistrement.
2 – Les sociétés disponibles aux investisseurs étrangers

Au même titre qu’en France, il existe plusieurs genres de société sur le sol américain. Si vous ne possédez pas la nationalité américaine, sachez que vous aurez uniquement le choix entre deux types de sociétés.
La première d’entre elles est la corporation qui peut s’assimiler à la Société Anonyme (SA) française. Ce modèle de société permet aux différents actionnaires et autres gestionnaires d’engager leur responsabilité uniquement à la hauteur des apports qu’ils mettent dans cette société. Dans une corporation, on retrouvera un conseil d’administration qui sera formé au minimum d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire. Les personnes de ce conseil auront pour mission de signer les différents contrats et de gérer au quotidien les activités de l’entreprise.
La deuxième possibilité offerte aux investisseurs étrangers est la Limited Liability Companies, plus connue sous le nom de LLC. Ce modèle est souvent choisi par les investisseurs car son organisation est un peu plus flexible que la précédente. De plus, au contraire des corporations, les LLC ne sont généralement pas soumises à l’impôt des sociétés, ce qui peut présenter de grands avantages.
3 – Ne pas négliger le savoir-faire d’un avocat spécialisé
Afin de ne pas se tromper lors de sa création de société aux États-Unis, il est vivement conseillé de s’aider des conseils d’un avocat spécialisé dans le domaine. D’autres professionnels pourront également être d’une grande aide tel qu’un expert-comptable qui pourra vous aider sur tous les problèmes relatifs à l’imposition de votre société.